Résumé :
|
Le modèle économique agricole dominant depuis 1945 est celui d’une agriculture productiviste et intensive. Mais les difficultés qui frappent le secteur agricole, et les questions que soulève l’alimentation au sens large, ont montré les limites de ce modèle. Il est aujourd’hui largement remis en question. A Bruxelles, sur une superficie totale de 32 km2, seuls 2,4 km2 sont effectivement utilisés comme terres agricoles. Comme dans toute grande ville, la compétition pour l’occupation des sols entre les différentes activités est particulièrement tendue. Sur les trente dernières années, de petites zones agricoles urbaines ont régulièrement disparu, comme par exemple à Ixelles, un champ de pommes de terre au carrefour de l’avenue du Bois de la Cambre et de la chaussée de Boitsfort, remplacé dans les années nonante par une grande surface ou, plus récemment, le terrain agricole reconverti en futur lotissement à Uccle, au coin de la rue Engeland et de l’avenue Dolez. Seule une politique active des pouvoirs publics bruxellois et la préservation de terrains en zone agricole peuvent rendre l’accès à la terre possible pour de nouveaux exploitants et favoriser l’essor de l’agriculture urbaine.
|