Résumé :
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Penser l’accompagnement des personnes présentant des pathologies « duelles », c’est-à-dire combinant addictions et pathologies mentales, c’est ouvrir le champ d’une nouvelle clinique intégrative et d’une nouvelle écologie du soin. Une clinique à la fois globale, plurielle et expérientielle. Une écologie du soin d’autant plus efficace qu’elle associe des compétences professionnelles en psychiatrie et en addictologie, en partie partagées et en partie complémentaires, et qu’elle associe dans le même temps les savoirs expérientiels du patient, au service du mieux-être de celui-ci. La qualité du soin repose donc sur celle d’un partenariat à trois, basé à la fois sur une éthique commune du soin, la reconnaissance de l’usager comme premier acteur et la réduction des risques comme premier fil conducteur.
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