Résumé :
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Dans le champ de l’éducation pour la santé, on observe l’activité de nombreuses associations qui, de la maison de quartier à l’organisation internationale, multiplient les actions (organisation de forums, de projets, de « journées santé »), avec comme objectifs déclarés d’éduquer par l’information et la sensibilisation et, par-là, de favoriser les changements de comportements qui seraient associés à des « prises de conscience ». Dans ce cadre, l’introduction de temps de discussion entre participants, peu ou pas guidés par un intervenant, expert ou enseignant, s’est largement développée. La diversité des dénominations et des pratiques indique un certain flottement conceptuel. Dresser un inventaire des connaissances les plus récentes sur les processus sociocognitifs en jeu dans les situations d’éducation pour la santé, et dégager des critères de qualité, des stratégies et des protocoles d’évaluation discriminants paraît aujourd’hui nécessaire
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